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3 décembre 2020

VERS UNE REUNIFICATION DE L’IRLANDE

VERS UNE REUNIFICATION DE L’IRLANDE

Les habitants de l’Eire d’une part, de l’Irlande du Nord d’autre part, n’ont jamais, en réalité, ou il y a très longtemps (avant 1600), été un seul pays. Cependant une unification est souhaitable pour des raisons « physiques », c’est une île homogène, et psychologiques, tirer un trait sur toutes les souffrance passées.

La partition date d’un siècle, en 1922 la Couronne britannique accepte, au terme d’une très longue guerre d’indépendance, de donner son indépendance au sud de l’île, qui deviendra la République d’Irlande (Eire). Et pourquoi pas le nord alors ? Car au nord les protestants sont majoritaires et ont peur de devenir une minorité dans un pays massivement catholique. De plus, ces » collabos » ne sont pas, en fait, des irlandais, ce sont des colons (au sens d’exploitation des terres devenues libres) venus de l’ouest de l’Angleterre et d’Ecosse à la fin du XVIIe siècle.

Sauf que les catholiques du nord, la majorité du moins, n’avait vraiment jamais accepté d’être isolés du reste de l’île et sous la coupe des anglais favorables aux colons. D’où la naissance de l’IRA – Armée Républicaine Irlandaise. Et d’où un conflit permanent, pas une guerre réellement mais il y eut des morts des deux côtés entre autres, le 30 janvier 1972, jour du « Bloody Sunday » où 14 civils catholiques sont tués par l’armée anglaise. John Lennon en fera une chanson qui porte ce nom. Extraits de la chanson :

               « Vous Anglo-porcs et Scotties (nom familier des écossais)

You Anglo pigs and Scotties

Envoyés pour coloniser le Nord

Sent to colonize the North

Vous agitez votre sanglant Union Jack (le drapeau britannique)

You wave your bloody Union Jack

Et vous savez ce que ça vaut!

And you know what it's worth!

Comment osez-vous rançonner

How dare you hold to ransom

Un peuple fier et libre

A people proud and free

Gardez l'Irlande pour les Irlandais

Keep Ireland for the Irish

Remettez les Anglais à la mer!

Put the English back to sea!”

 

C’est que l’armée britannique est en fait bien embarrassée, envoyée pour éviter que les deux communautés ne s’entredéchirent elle apparaît en fait aux yeux du monde comme une simple milice coloniale. Une sortie « par le haut », sera donc cherchée de la part de Londres d’une part, de l’IRA de l’autre. Ce sera l’Accord du vendredi Saint signé le 10 avril 1998 entre Londres, la République d’Irlande, le Sinn Fein (vitrine « politique » de l’IRA) et les Unionistes (partisans de rester dans le Royaume Uni) de l’Ulster. Quel est son contenu exact ? Je ne m’engagerai pas sur ce point car on voit très bien ce jour qu’il y a de nombreuses interprétations (Cf. entre autres les négociations du Brexit et le « statut de l’Irlande »). En tout cas, pratiquement, il a permis de mettre fin aux échauffourées en Irlande du Nord et a jeté les bases d’une forme d’Irlande unifiée. Il inscrit, pour ce qui nous concerne, dans le texte la possibilité d’un référendum de rattachement du Nord à l’Eire.

On rappelle aussi, peu de français suivent ce qui se passe là-bas :

  • Que ce qu’on appelle les « anglais », au sens « Britain », Grande -Bretagne, c’est Angleterre + Ecosse + Pays-de-Galles, et « UK », Royaume Uni, c’est les trois + l’ Irlande du Nord. Mais le seul pays « officiel » pour le reste du monde c’est UK. Les trois couleurs du drapeau RU sont le blanc pour l’ Angleterre, le bleu de l’ Ecosse et le rouge du Pays-de-Galles, pas de place pour les « invités » irlandais.
  • En sport, c’est différent, chaque « entité », en foot par exemple, a sa propre équipe nationale, mais pas en athlétisme, tennis ou natation où les athlètes concourent sous le maillot commun. L’autre exception étant le rugby, sport où il y a une équipe d’Irlande unique, comme c’est aussi le cas pour le cricket. L’hymne de l’équipe de rugby est l’ « Ireland’s call » (paroles en annexe de ce document)
  • Signification des couleurs du drapeau (sud) irlandais :

. Vert : couleur emblématique de mouvement catholique de libération nationale, est associée traditionnellement à l'Irlande (l’île d’Emeraude),

. Blanc : symbole de paix entre les deux communautés,

 . Orange : commémore pour les protestants la victoire décisive du roi d'Angleterre Guillaume III (issu de la Maison d'Orange-Nassau) que celui-ci remporta le 30 juillet 1690 à la Boyne sur les partisans catholiques de Jacques II.

  • En Irlande, les nationalistes ou républicains sont ceux qui souhaitent à terme la réunification
  • En Irlande du Nord, les unionistes sont ceux qui souhaitent le maintien dans le Royaume Uni.
  • L’Ulster est le nom de la province nord-irlandaise, le RUC : Royal Ulster Constabulary, sa police. Stormont est le siège de son gouvernement et de son parlement.
  • Le Sinn Fein (« Nous-mêmes » en gaélique) est la vitrine politique de l’IRA, seul parti à être établi des deux côtes de la frontière. Tandis que le DUP est le principal (mais non unique) parti représentant les protestants au nord.
  • Le gaélique est l’autre nom de la langue irlandaise. Langue obligatoire dans l’enseignement au sud, facultative au nord, comprise par une petite moitié de la population du sud mais pas encore massivement utilisée.
  • La population du Sud est d’un peu plus de 5 millions d’habitants tandis que celle du nord est d’un peu moins de 2 millions

 

Dans ce qui suit, on traduit l’article « The ‘Messy and Angry’ Prospect of Ireland Reunifying” d’ ED O'LOUGHLIN – The Atlantic 21 OCTOBER  2019”. Les “…” indiquent des redites ou des passages que j’ai jugé moins intéressants. Les parenthèses sont des ajouts personnels là où le contexte serait ambiguë.

« Le changement démographique (les catholiques vont devenir majoritaires au nord – on y revient plus loin) et sociologique montrent que la possibilité d’une réunification augmente. Toutefois peu de gens sont préparés aux conséquences.

 

DUBLIN—Peu de gens parlaient de réunification au printemps 2016 : la plupart supposaient que l’Accord du vendredi Saint avait gelé le sujet pour un bon moment. La majorité protestante et pro-British et la minorité catholique, qui souhaitait historiquement la réunification avec la république d’Irlande, vivaient en paix après des décennies de violence inter-religieuse. Où était l’urgence de changer les choses ?

Puis l’imprévu est arrivé. Le Royaume uni a voté pour quitter l’Union Européenne. Soudain l’Irlande du Nord – qui, en tant qu’une composante du R.U., avait voté pour rester dans l’UE – allait être sortie du bloc, la frontière entre l’UE et l’Irlande du Nord serait réinstaurée. Des avertissements ont proliféré sur les conséquences —économiques, sécuritaires, politiques—de re-séparer les deux parties de l’île d’Irlande.

Dans cette nouvelle atmosphère fébrile, l’idée que l’Irlande puisse un jouir être réunifiée, en séparant l’Irlande du Nord du Royaume Uni, ne semble plus très loin.

Un tel futur est envisagé dans l’Accord du vendredi Saint, via des référendums des deux côtés de la frontière, et les études d’opinion et les tendances démographiques montrent que nous n’en sommes pas si loin. Tout d’abord car la tendance démographique de long terme indique que les catholiques en Irlande du Nord, dont la majorité se considère nationaliste, vont bientôt être majoritaires dans le mini-Etat, qui a été dessiné en 1921 spécifiquement pour avoir une majorité protestante. Le mois dernier, pour la première fois, une étude a montré qu’une majorité de nord-irlandais était en faveur de la réunification, bien que seulement par une marge de 51-49.

L’idée est devenue si répandue, en fait, que Peter Robinson—un ancien leader du Democratic Unionist Party (DUP), parti extrémiste, qui a dans le passé fondé une milice armée - a déclaré l’an dernier que les unionistes feraient bien de se préparer à un vote et à en accepter le résultat.

On ne doit pas sous-estimer le remarquable changement de ligne que cette déclaration représente. Et en même temps il est difficile de réaliser à quel point personne n’est préparé à ce qui pourrait arriver.

Comment serait réunifiée l’Irlande dans la pratique ? Quel drapeau ? Est-ce que les nord-irlandais pourraient continuer à avoir la double nationalité ? Est-ce qu’une Irlande unie sous la coupe de Dublin serait un Etat fédéral avec des spécificités pour la partie Nord ? …

Ces questions sont déjà débattues tranquillement sur des forums privés et dans des couloirs, cependant ni Dublin ni Londres ne sont impliqués. Le gouvernement britannique est complètement absorbé par le Brexit, tandis que l’irlandais dit que sa priorité est la défense de l’Accord du vendredi Saint (en refusant de faire un lien avec la question du Brexit). Même l’assemblée et l’exécutif nord-irlandais sont muets du fait d’un absence d’accord pour constituer un gouvernement. …

Le principal point d’achoppement est la question économique. En 2016, la République d’Irlande (Eire), riche de son tourisme, de ses industries de haute technologie et de ses investissements étrangers, avait un PIB par habitant de 53 300 livres ($58,800). En Irlande du Nord – la région la plus pauvre de UK – dépendant largement des subventions centrales, que Londres évalue à 9 milliards de livres par an, le chiffre est de 23 600. (une livre vaut plus ou moins un euro).

Comme le note Steve Aiken, un élu unioniste de l’assemblée d’Irlande du Nord, la plus grande partie du commerce de la région est faite avec le reste du Royaume Uni, aussi une réunification avec le « Sud » aurait aussi un coût. Et comme les revenus sont supérieurs dans l’ Eire, il estime aussi qu’à cause de prix plus élevés et de services publics de moins bonne qualité le niveau de vie réel y est inférieur. Prenons la question de la santé : les résidents d’Irlande du Nord bénéficient du National Health Service du Royaume Uni, qui est gratuit pour les soins, alors que celui de la République qui est mixte privé-public est réputé moins efficace.

D’un autre côté, Peter Shirlow, directeur des études irlandaises de l’Université de Liverpool, affirme que beaucoup dans l’élite politique et commerciale de Dublin lui ont dit en privé que l’ Eire ne serait pas en mesure de compenser les subventions centrales de Londres qui se comptent en milliards et permettent à l’économie nord-irlandaise de survivre.

“Je pense que les gens du Sud voteraient pour la réunification sur des critères émotionnels » m’a-t-il dit, « mais on n’a pas encore eu le débat sur ce que cela coûterait ».

Si la réunification semble plus probable dans le contexte du chaos post-Brexit, il y a encore peu de signes que cela arrivera à court terme. Bien que les catholiques soient sur le point de devenir le premier groupe religieux en Irlande du Nord, ils sont peu susceptibles de constituer une majorité absolue pendant encore quelque temps. Il n’est pas non plus acquis que tous voteraient pour le changement. Après presque un siècle d’existence comme un mini Etat, l’ Irlande du Nord montre des signes d’identité propre et les vieilles lignes de séparation sectaires sont en train de s’atténuer. Aux dernières élections européennes ce mois de mai (2019) le Parti de l’Alliance anti-Brexit qui n’est ni catholique ni protestant, a vu sa part des votes passer de 7,1 à 18,5%.

La société (nord irlandaise) est en train de se normaliser tranquillement, a dit Shirlow, citant des études qui montrent que presqu’un quart des couples nord irlandais sont entre des gens de communautés différentes et qu’un tiers de écoliers de la région ne se reconnaissent d’aucune religion en particulier. « Des taxis me racontent comment les dimanches matins ils vont dans la zone protestante de Shankill Road pour prendre des enfants et les emmener voir leurs grand-mères dans la zone catholique de Ballymurphy.” »

Ed O’Loughlin est auteur et journaliste basé in Dublin.

 

Pour nous résumer donc :

Côté Sud rien ne semble plus presser pour la réunification pour deux raisons :

  • D’un côté les « responsables » politiques voient bien que cela coûtera un bras, similaire à l’absorption de la RDA par l’Allemagne de l’Ouest
  • D’un autre côté les électeurs, qui se sont embourgeoisés eux aussi votent (on y revient) pour des partis de droite considérant le Sinn Fein comme une force d’extrême gauche car ayant approuvé la violence dans le passé. 

Mais ces deux raisons ne me semblent pas spécialement valables. D’une part la république d’ Irlande est capable d’absorber le choc comme elle l’a déjà fait après la crise de 2008 qui avait semblé mettre le pays à genoux. Il n’en fut rien. D’autre part cela augmentera le marché pour les entreprises et permettra, comme avec la RDA, d’avoir un déplacement de travailleurs du Nord vers le sud dans un pays qui est en quasi pénurie de main d’œuvre. Et aussi, je pense que, en cas de référendum, les partis de droite ne voudront/pourront pas être explicitement opposés.

D’autre part, du côté des électeurs, les choses sont en train de bouger aussi. Ainsi, en février 2020, le Sinn Fein a été pour la première fois en tête des élections, passant de 13,8 à 24,5% des voix. (En réalité cette proportion serait supérieure s’il avait présenté des candidats dans toutes les circonscriptions, ce qui donne une idée du « big bang » que cela a représenté) On cite :

« Mary Lou McDonald, l'Irlandaise qui a dédiabolisé le Sinn Fein

AFP•10 février 2020

La cheffe du Sinn Fein, Mary Lou McDonald, a réussi à dédiaboliser son parti, jadis vu comme sulfureux en raison de ses liens avec l'Armée républicaine irlandaise (IRA) et bouleversé le jeu politique lors des élections législatives en Irlande.

Deux ans tout juste après son élection à la tête du Sinn Fein, remplaçant son mentor et chef historique Gerry Adams, la quinquagénaire a remporté son pari haut la main: son parti a remporté le plus de suffrages samedi. Il devance les deux partis centristes qui se partagent traditionnellement le pouvoir, le Fianna Fail et le Fine Gael du Premier ministre Leo Varadkar qui arrive piteusement troisième.

 

"McDonald a été la star de la campagne et ses attaques contre le Fianna Fail et le Fine Gael (...) ont été brutalement efficaces", relevait lundi le Irish Times, estimant que le "Sinn Fein a mené la meilleure campagne de tous les principaux partis".

Son discours social a séduit les électeurs dans une société frappée par une crise du logement et un nombre record de personnes sans abri. »

 

 

Certes les partis de droit et centre-droite ont réussi à se mettre d’accord pour continuer à gouverner ensemble mais, comme dit dans l’article, la dédiabolisation du Sinn Fein est maintenant acquise.

Le sud ne pourrait pas voter à l’inverse d’une décision du nord acceptant la réunification. Les choses se joueront donc, si jamais la situation devait évoluer, côté nord.

 

De ce côté de la « frontière », devenue virtuelle, on a vu que les choses n’étaient pas forcément trop évidentes. C’est-à-dire que les catholiques sont effectivement en train de devenir le groupe le plus important mais, dans les référendums, le résultat le plus logique n’est pas forcément celui qui sort des urnes. On rappelle en particulier les précédents au Québec ( deux référendums), en Ecosse et le fameux Brexit. Les républicains auraient donc tout intérêt à choisir le bon timing pour que la question vienne devant les électeurs. Sachant qu’en cas d’échec, il faudrait compter dix ans ou plus avant l’organisation d’un nouveau … dont le résultat pourrait être tout aussi incertain.

En même temps la Grande-Bretagne est amenée à connaitre une récession très forte, et même historique, sur 2020/2021 car très touchée par le Covid 19 d’une part, et très affectée aussi par le Brexit qui aura des conséquences sur l’investissement en particulier. Par conséquent, regardant vers le nord aussi (Ecosse), Londres ne pourrait pas s’opposer aussi à une volonté forte des nord-irlandais.

 

Ce qui amène à la question finale : à quel moment et selon quelles modalités un référendum sur la réunification est-il possible ?

Wikipédia : “L’ Accord du vendredi Saint stipule que le Secrétaire d’Etat (un ministre du gouvernement british spécifiquement en charge du dossier nord-irlandais) devait organiser un référendum si, à un moment donné, il apparaît comme probable qu’une majorité des votants serait désireuse de ne plus appartenir au Royaume Uni et de rejoindre une Irlande unie. »

Curieux article qui donne en fin de compte la responsabilité d’organiser la scission à un ministre de sa gracieuse majesté. Mais, les anglais n’étant pas toujours malhonnêtes (sauf quand ils arbitrent l’équipe de France en rugby), on peut penser que le gouvernement de Belfast emporterait le morceau s’il était déterminé. Mais, il y a un gros mais, l’exécutif nord-irlandais est en fait issu des principaux partis, selon un modèle proche du Liban.  (depuis janvier 2020, l’exécutif de compromis a Arlene Foster (DUP) comme première ministre et Michelle O'Neill du Sinn Féin comme première ministre adjoint(e), les cinq principaux partis participant au gouvernement, y compris celui de l’Alliance). Totalement exclu qu’ils/elles parlent d’une seule voix sur ce sujet.

On rappelle maintenant que le référendum sur l'indépendance de l'Écosse a eu lieu en 2014, et que les dirigeants écossais en réclament un nouveau sur la base du Brexit.

 

A partir de là on imagine deux scénarios pour mettre fin à cette injustice historique :

  • Scénario 1 les anglais craignent un résultat différent pour le prochain référendum sur l'indépendance de l'Écosse. Pour gagner du temps ils leur refusent et organisent celui sur la réunification de l’Irlande ;
  • Scénario 2 la crise sociale devient telle en Irlande du Nord que les partis trouvent une forme d’alliance, demandant à Dublin une bouée de sauvetage que Londres n’est plus capable de leur lancer. En ce cas, on peut même imaginer que le parti unioniste modéré ne prônerait pas un vote contre.

 

Scénario 3 : les chose n’évoluent pas. Comme indiqué dans l’article, tout le monde s’habitue à tout. Et cela fait maintenant un siècle que les gens vivent avec la partition. Mais on veut croire que ce n’est pas le plus probable.

 

 

© Serge Darré                                                            Novembre 2020

 

ANNEXE

Ireland's Call

Que vienne le jour et que vienne l'heure

Que viennent le pouvoir et la gloire

Nous sommes venus pour répondre

À l'appel de notre pays.

Depuis les quatre fières provinces d'Irlande

Refrain

Irlande, Irlande

Ensemble nous faisons face

Épaule contre épaule

Nous répondrons à l'appel de l'Irlande

Depuis les vastes Glens d'Antrim

Depuis les collines accidentées de Galway

Depuis les murs de Limerick

Et la baie de Dublin

Depuis les quatre fières provinces d'Irlande

Refrain

Cœur d'acier

Et têtes qui ne s'abaissent pas

Jurant de ne jamais être brisés

Nous combattrons jusqu'à ce que

Nous ne puissions plus combattre

Pour les quatre fières provinces d'Irlande

 

 

Mots clés : Irlande,DUP,Sinn Fein,Belfast,réunification,partition,référendum,Foster, O'Neill,Adams,accord,vendredi, McDonald,Brexit,RU,anglais,IRA,Dublin,Eire

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  • L'auteur, a rédigé : "Les ressorts de l'activité économique au début du XIXèsiècle" Economiste non professionnel, lassé d'entendre des analyses pré digérées et réchauffées, a voulu raisonner par lui même et utiliser toutes les statistiques disponibles.
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