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serge-darre-billets-finances
30 avril 2019

DES MESURES PROFITABLES POUR NOTRE ENVIRONNEMENT IMMEDIAT

DES MESURES PROFITABLES POUR NOTRE ENVIRONNEMENT IMMEDIAT

 

Avertissement

Si tant ait que ces mots aient un sens on ne va pas trouver ici de mesures « pour le climat », car l’auteur est « climato sceptique », tout de moins peut être rangé dans cette catégorie par les croisés.

Bon mais alors pourquoi dit-on qu’il faut privilégier notre environnement immédiat ? Tout d’abord car la France ne représente qu’environ 1% des effets de serre à l’échelle mondiale et qu’on n’est pas forcément obligé de travailler pour des « passagers clandestins », au sens économique, que sont, notamment, l’Arabie saoudite, l’Inde, la Chine et les Etats-Unis.

D’autre part, et plus sur le fond, on renvoie au numéro de mars du magazine Causeur : dossier « Les Missionnaires de l’Apocalypse » que l’on ne peut pas rappeler ici dans son intégralité (articles d’Elizabeth Levy, Bertrand Alliot, François-Marie Bréon, Gil Mihaely et François Gervais). En gros ces politiques « pour le climat », présentent 4 inconvénients principaux :

-          On n’est pas sûr que les modèles soient justes et on est donc peut-être en train de s’infliger des souffrances inutiles

-          On n’est pas sûr que le réchauffement climatique n’ait que des effets négatifs

-          Les « vrais » scientifiques, comme des gens travaillant au CNRS, nous disent que le réchauffement de 2 degrés est de toute façon déjà acquis

-          Enfin, Cf. article de François Gervais, il faut « raison garder », on est en train de parler d’une proportion de gaz carbonique dans l’air qui est en train de passer de 0.03% à 0.04% !

On va donc proposer dans ce qui suit des politiques ayant seulement un effet pour notre environnement, sans préjuger de la question de savoir s’il y a ou non un effet aussi « pour le climat », avec une restriction toutefois en ce qui concerne les océans et l’eau d’une manière générale. Là, les chevaliers de l’Apocalypse ont globalement raison.

Car, pendant que l’on s’agite autour de questions religieuses, de vrais enjeux se font jour. On cite « Scary statistic : 90.5 percent of plastic is not recycled

Business Insider UK • 18 Décembre 2018

La crise mondiale de l’augmentation des déchets plastiques a attiré l’attention de la Royal Statistical Society britannique, qui a choisi 90,5 pour cent – la proportion des déchets plastiques qui n’a jamais été recyclée – comme sa statistique internationale de l’année.

La Royal Statistical Society, qui choisit un gagnant à partir de nominations faites par le public, a tiré cette statistique d’un rapport de l’ONU basé sur les travaux des académiciens US Roland Geyer, Jenna R Jambeck et Kara Lavender Law.

La conscience du public à propos de ce problème a augmenté particulièrement à la suite du documentaire "Blue Planet II" du cinéaste David Attenborough qui montrait des tortues de mer noyées dans le plastique, parmi d’autres horreurs.

Geyer dit qu’il a été honoré de cette distinction et espère qu’ « cela aidera à attirer l’attention sur le problème de la pollution par le plastique qui impacte presque tous les communautés et écosystèmes dans le monde. »"

 

Dans ce qui suit, on désigne par AFE une Action en Faveur de l’Environnement.

AFE 1. Généralisation des consignes pour bouteilles, sacs, sachets

Tout particulier ou entreprise peut rapporter des bouteilles (verre ou plastique) et sacs dans le magasin où il a fait des achats, ou magasin équivalent si le produit n’est pas suffisamment identifiable. Les emballages ne sont obligatoirement repris que dès lors qu’ils sont en très bon état, ce qui suppose une présence physique et un contrôle visuel.

Le commerçant a l’obligation de les reprendre à un prix fixé au niveau national. Il doit ensuite les faire emporter par une société de transport agréée, qui paie le même prix et livrera de son côté les producteurs de « contenant », généralement sur les sites de fabrication/conditionnement. Eux-mêmes paient ensuite ce même prix avec une marge de 12%. Ils ne peuvent, évidemment, refuser aucune livraison. Ce qui veut dire que, hors consommation de luxe : vin italien, poisson portugais … toute la nourriture de consommation courante doit avoir été conditionnée en France. Sinon comment imposer cela ? Vous avez dit révolution copernicienne ?

La liste des prix officiels prévoit un meilleur remboursement des bouteilles en verre, pour en promouvoir l’usage, étant donné que plus facile à nettoyer. Pour la même raison, les cannettes en aluminium ont été interdites. Interdiction aussi de cercler les bouteilles par pack de 6 ou 8 au moyen de plastique transparent ; peut être fait avec un porte-bouteille en plastique lui-même consigné. Les sacs plastiques aux rayons fruits et légumes sont interdits également, à remplacer par des sacs papier, tout comme les sachets plastiques à l’intérieur d’autres contenants. Les desserts et yaourts peuvent continuer à être vendus à l’unité dans la mesure où leur capacité est inférieure à 25cl.

 

Le travail de récupération et de tri peut être réalisé prioritairement par des handicapés aux différentes étapes de la chaîne.

Le prix de la consigne peut être remboursé, au choix du commerçant ou de la chaîne, sous forme de cash (liquide ou carte) ou en bons d’achat dans son enseigne. Ceci est, sauf exception, valable aussi pour les formules « drive » ou livraison à domicile.

 

Les dates de fabrication figurant sur les emballages doivent, dans l’opération, être effacées. Elles sont généralement recouvertes d’une étiquette blanche qui sera à renseigner le jour du remplissage. Les fabricants ont dès lors l’obligation d’indiquer la date de péremption sur cette même étiquette, à chaque fois.

Il n’est pas prévu qu’un même emballage puisse être repris plus de trois fois.

 

La mise en place de ce réemploi supposera, évidemment, que pour une même contenance (ex. ¼, un litre) les bouteilles ou berlingots aient une forme unique. Idem pour les barquettes de carottes râpées ou plats tout préparés …  L’aspect marketing ne pourra dès lors être matérialisé que par une seule étiquette papier.

 

On ne dit pas que cela ne va pas renchérir les prix de vente, mais la question des déchets doit de toute manière être prise en compte. Cela met fin, à cet effet, aux procédures existantes à l’heure actuelle dont on ne sait pas pourquoi elles se sont imposées :

-          Le verre est concassé et réduit pour redonner lieu à la fabrication de nouvelles bouteilles

-          Le plastique est lui aussi réduit à l’état de microbilles avant d’être vendu « aux poids »

-          Et d’énormes quantité de l’un et l’autre partent à la décharge, car le tri coûte très cher

Plus exactement, ces procédures pourront continuer à être utilisées, mais après 4 utilisations.

Rappelant que les plastiques sont un véritable poison, pas seulement pour les poissons et cétacées qui en avalent d’énormes quantités. Car cette invasion touche déjà à ce jour jusqu’aux rivières et aux sols.

 

Mais pourquoi 4 usages seulement ? Pour des contraintes de santé publique. En effet on ne sait pas si tous les utilisateurs ont bien refermé la bouteille, par exemple, après chaque usage, si un utilisateur a pu boire au goulot, si elle a pu rester quelques heures au soleil … A force, certaines bactéries peuvent théoriquement s’accumuler. Mais si on trouvait une méthode de nettoyage parfait avant chaque nouvelle utilisation, il est évident que l’on pourrait augmenter ce nombre de 4.

 

Par ailleurs les autres emballages plastiques, comme les films qui recouvrent une barquette, pourraient ne pas être réutilisés ; le commerçant aurait l’obligation de les reprendre, mais ensuite ce serait pour les bruler très vite, pour une question de coût. On préconise même qu’ils soient brulés sur place avant d’atteindre la moindre décharge.

Et pour les sacs papier, par exemple des fruits et légumes, il n’y aurait pas obligation de les reprendre, pour les mêmes raisons, ce serait aux consommateurs, s’ils le souhaitent, de venir au magasin avec d’anciens sacs pour les réutiliser à leur convenance.

 

AFE 2. Obligations de reprise en électro-ménager et électronique grand public

Système non contraignant pour l’acheteur mais qui l’est pour le vendeur. Lors d’un achat, le client peut donner en échange le même type d’appareil. Ex. grille-pain / grille-pain, téléviseur / téléviseur. Dans ce cas il lui est garanti que le vendeur lui rembourse au minimum 16% du prix du bien neuf. Ceci est valable aussi pour les livraisons à domicile mais un coût de transport modique peut être prélevé en cas de différence notable de poids ou encombrement.

Les distributeurs ont pour obligation de céder ces biens récupérés, quel que soit leur état, à des entreprises de recyclage spécialisées, éventuellement du même groupe. Le prix de reprise des biens d’occasion est fixé par contrat entre l’un et l’autre. Implique qu’il peut être inférieur aux 16%. 20 sociétés ont été agréées au plan national en fonction de leur savoir-faire et traçabilité. Il n’est pas interdit, à l’inverse des plastiques, de faire recycler à l’étranger. Mais les pièces doivent être envoyées dans des conteneurs tracés et une pénalité exponentielle est à payer en fonction de la distance de transport. Par exemple, pour une expédition vers Sofia ou Fès, moins de 2000 kms, ce serait 22 euros la tonne, pour Boursa en Turquie, 35 euros et pour Le Caire en Egypte (>3000 kms) 48 euros … au nom, on veut bien, d’un « coût externe environnemental ».

 

AFE 3. Recyclage des huiles de cuisson et vidange

  1. Restauration collective

Le département a l’obligation de collecter l’huile de cuisson avec une périodicité la mieux adaptée possible. Concerne Restaurant, cantines, campings, hôtels, sauf très petits. Ces structures ont l’obligation d’acheter au départ deux bidons ou plus de 5 litres standardisés. Mais ensuite la collecte et le traitement ne leur coûtent rien. Les particuliers qui le souhaitent peuvent aussi se « raccrocher » au système, par exemple en déposant leur bidon auprès d’un restaurant proche.

 

L’huile récoltée est acheminée vers une unité de conversion en bio diesel. Chaque département est doté d’une ou plus de ces unités. Toutefois les départements qui n’ont pas encore ce type d’unités peuvent l’acheminer à leur frais vers tout autre limitrophe. Dans ce cas, doivent en assurer la traçabilité.

 

 

  1. Huile moteur

Même principe que ci-dessus mais concerne les garages et installations portuaires effectuant des réparations automobiles (tous types de véhicules). Le garage doit ranger dans différents conteneurs les différentes huiles. Idem pour particuliers faisant eux-mêmes leur vidange et désirant adhérer au système.

 

Cette huile est ensuite acheminée vers une raffinerie, où elle va servir d’intrant. Dans les mêmes conditions, chaque département veille à avoir une raffinerie capable de gérer ce type de raffinage, ou fait appel aux voisins (Cf. par exemple les compétences du groupe Saria). Alternativement, cette huile peut aussi être brulée pour du chauffage.

L’activité sera-telle rentable pour les départements ? Au départ sans doute pas. Il s’agirait donc d’un poste supplémentaire de dépense. Mais, avec les lois qui vont bien et l’expérience il n’y a pas de raison qu’ils ne finissent pas par être à l’équilibre pour cette activité.

 

Nota : A ce jour, la France a instauré un taux maximum de 7% de biodiesel à la pompe et jusqu’à 30% pour les collectivités comme les transports en commun ou l’armée.

 

AFE4. Lisier des élevages porcins, bovins, ovins

(Voire volailles)

Ce qui n’est pas utilisé pour l’épandage, soit au moins les deux tiers, doit être acheminé, par le département, vers une unité de méthanisation. Est obligatoire pour tous les élevages ayant au moins 6 animaux. Le stockage standardisé est à la charge de l’agriculteur.

Pour limiter le déplacement du lisier collecté, chaque département doit disposer de 1 à 5 installations de ce type selon sa taille et le nombre d’exploitations.

Il n’est pas prévu d’« exporter » son lisier, sauf en période transitoire de construction des installations. Tout doit à terme pouvoir être traité dans le département. Là où les installations existent mais ne sont pas rentables, le département a le devoir de les nationaliser jusqu’à meilleure fortune.

 

Etant donné que le processus génère des rejets non exploitables, les paysans paient en outre un coût forfaitaire d’acheminement jusqu’à l’usine la plus proche à titre de compensation, sauf s’ils le font eux-mêmes avec une coopérative.

 

A noter, source Wikipedia, l’Allemagne avait 5 900 installations de biogaz en 2010 (14 000 en Europe en 2013). Cela semble donc fonctionner avec quelques subventions. Pour les avantages fiscaux, Cf. autre document de Serge Darré : « Méthodologie taxe carbone » qui donne l’avantage accordé à l’énergie à partir de biomasse.

 

 

AFE5. Morceaux non « nobles des abattoirs porcins, bovins, ovins

De base, les parties mangeables mais qui n’excitent pas beaucoup les papilles peuvent être le cou, le pied, le foie, la tête, les rognons … de l’animal. On l’appelle le cinquième quartier (qui regroupe aussi la peau). Auparavant, on ne dit pas qu’il n’y en ait plus, mais vraiment plus beaucoup, la vente de ces parties « non nobles » était l’affaire des tripiers.  La non utilisation de ces parties autrefois mangées est un gâchis monstrueux.

A ce jour, en sortie des abattoirs, une petite partie est utilisée, dont export, une autre sert à l’alimentation animale (dont bovins, sous forme de farines, qui deviennent alors carnassiers), une partie valorisée pour les cimenteries ou tanneurs, le reste étant purement et simplement jeté (on n’a pas trouvé la proportion, d’autant que d’autres parties comme les os ne sont pas comestibles). Cependant, chiffres étude pour l’Agrimer « Au final, l’ensemble de la valorisation du cinquième quartier représente (hors coûts d’enlèvement et de traitement des coproduits) : 6% du prix de la viande entrée abattoir pour le porc et les ovins, 8% pour les gros bovins et 15 à 16% pour le veau. », ce qui paraît évidemment très peu.

On se concentre sur 5 pièces facilement identifiables : foi de veau, cervelle d’agneau, rognons de bœuf ou porc, saucisses (faites en partie avec les boyaux), onglet.

Ces morceaux ont fait tout d’abord l’objet d’une promotion pendant 2 mois, c’est à dire donnés gratuitement avec livret de recettes. Puis ont fait l’objet d’un taux de TVA réduit, c’est-à-dire, taux de TVA normal à 5,5% pour le client, mais, pour le vendeur, donne après coup droit à une ristourne de 6% (Cf. Méthodologie taxe carbone), espérant, forcément, que la distribution intègrera ce cadeau dans ses prix.  Par extension joue, pied, hampe en bénéficient également. Ce taux est applicable aussi aux préparations contenant ces morceaux, comme choucroute.

 

AFE6. Obligation pour les copropriétés de faire planter et suivre la croissance d’arbres

Cf. Peter Wohlleben, un arbre va lâcher à peu près autant de CO2 après sa mort qu’il en a stocké pendant sa croissance. C’est pourquoi le nombre de spécimens plantés devrait toujours être supérieur à ceux qui meurent. En outre, selon son livre « La vie secrète des arbres », les forêts jouent un rôle dans la pluviométrie, dans des circonstances favorables.

En supposant que les maisons individuelles ont au moins un arbre dans leur jardin, il incombe donc à ceux qui vivent en immeuble de faire entretenir deux arbres pour chaque logement au moins. La règle : pour un foyer d’une personne, au moins deux arbres, pour deux personnes ou plus, quatre arbres. Le syndic ou ce qui en tient lieu a la responsabilité de ce suivi. Les arbres d’un jardin de la copropriété, s’ils sont privatifs, sont à déduire. Les autres sont à planter dans des parcs ou des forêts où ils grandiront les uns près des autres.

Au-delà de la première année, la société à qui a été confiée le plantage devra fournir un relevé photo daté de chaque spécimen. Si l’un est mort, on replante. De même en cas de vente d’un appartement, celui-ci est assorti du plantage d’un nouvel arbre.

A noter que cette politique n’aurait, au départ, pour effet que de planter environ 50 millions d’arbres alors que le Pakistan s’apprête à en planter 1 milliard. C’est peu, c’est symbolique, mais cela garantit tout du moins que le bilan des plantations nettes restera positif dans notre pays.

 

 

AFE7. Réduire l’expérimentation animale

  1. Pour les cosmétiques, a été interdite, suivant en cela la loi de 2014 dans l’UE qui interdit l’expérimentation animale pour « « les produits cosmétiques sont des substances ou des mélanges de substances, destinés à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles »
  2. Pour le domaine médical, paraît encore incontournable. Cf. la découverte des hormones par Claude Bernard ou de l’insuline. Rappelant que les souris, par exemple, partagent 99% de leurs gènes avec les humains. Sauf qu’en 1850 il y avait au maximum quelques milliers de chercheurs en médecine dans le monde ; aujourd’hui ils sont plusieurs millions. C’est plus de 115 millions de nos compagnons à 4 pattes qui sont sacrifiés chaque année sur l’ensemble de la planète. Sachant aussi que tout le monde ou presque fait les mêmes recherches, par ex. sur la maladie d’Alzheimer dont on informe très régulièrement depuis 40 ans qu’on est en train de mettre au point un traitement prometteur. Autre chiffre intéressant : 95% des recherches cliniques ne débouchent pas sur une mise sur le marché.

En même temps, les progrès de la science permettent de plus en plus, c’est-à-dire relativement, de sacrifier moins d’animaux, par exemple, via la culture de cellules humaines qui permet effectivement de « sauter » la phase expérimentation animale (et les simulations par ordinateur bien sûr). On cite « Des tissus humains obtenus post mortem ont été la principale ressource pour les découvertes sur la régénération du cerveau et les effets de la sclérose en plaque et de la maladie de Parkinson ».

On cite aussi la fausse bonne idée qui consiste à interdire purement et simplement la vivisection au niveau de l’enseignement secondaire. Pourquoi fausse ? Car reste l’intérêt pour l’expérience scientifique qui peut citer des vocations mais surtout, car les souris ou grenouilles ont été tuées avant. Donc on ne les a pas fait souffrir en leur inoculant un virus ou un cancer. Donc on mélange tout !

Ce que l’on préconise :

-          Les laboratoires n’ont plus le droit de détenir d’animaux. Ils doivent, si et quand ils estiment utiles de faires des expériences, établir un protocole à l’attention des sociétés spécialisées

-          Ces sociétés spécialisées donc, ne font que cela. Les donneurs d’ordre ne connaissent pas leur adresse, ni qui y travaille. Il y a donc une étanchéité complète.

-          Cette étanchéité, mais aussi le niveau de qualité des « expérimenteurs » qui ne doivent rien savoir non plus de qui leur a confié un travail pour des raisons évidentes de confidentialité, est garantie par le Ministère chargé de la recherche.

Pourquoi cette lourdeur ? C’est que, reprenant l’exemple d’Alzheimer, les « expérimenteurs », avec le temps, seront capables de voir qu’on leur demande de tester la même molécule pour le même effet. Ils pourront donc, sans le dire, « alléger » le cahier des charges des expériences. Mais n’est-ce pas utopique ? Mais combien de centaines de labos, privés ou publics, sont en train de tester exactement la même chose à un instant t ?

 

 

© Serge Darré 2019

 

Mots clés : pollution,environnement,plastique,sauvegarde,vie,cadre,animaux,viande,arbre,respiration,air,huile,restauration,moteur,bouteille,emballage,collecte,cuisson,lisier,biogaz,laboratoire,expérimentation,consigne,reprise,cinquième,quartier,

 

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  • L'auteur, a rédigé : "Les ressorts de l'activité économique au début du XIXèsiècle" Economiste non professionnel, lassé d'entendre des analyses pré digérées et réchauffées, a voulu raisonner par lui même et utiliser toutes les statistiques disponibles.
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